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Saïed pour la fusion entre Dar Assabah et La Presse

Le président de la République, Kais Saïed, s'est entretenu, ce mardi 8 août 2023, au palais de Carthage, avec le président-directeur général de la Société nouvelle d'imprimerie, de presse et d'édition (La Presse), Chokri Ben Nsir et l'administrateur de Dar Assabah, Mohamed Hechmi Blouza.

 
Le chef de l'Etat a exprimé son soutien aux deux prestigieuses institutions de presse, surtout après qu'elles n'ont pas paru aujourd'hui, en raison d'une panne technique. 

 

Une tentative de réparation a été menée à trois heures du matin, ce qui pose la question de savoir s'il s'agit d’une panne réelle ou d'un sabotage, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.

 

Le président de la République a affirmé que la Tunisie n'est pas prête à tourner le dis à son histoire, dont les brillants symboles que sont La Presse et Assabah. "L'histoire, le présent et l'avenir de la Tunisie ne sont pas des marchandises à vendre", a-t-il dit.


Kais Saïed a renouvelé son adhésion à la fusion des deux institutions en une seule qui publierait les deux journaux et d'autres titres édités par les deux établissements.


La réunion a, également, traité de l'histoire de la presse tunisienne et de l'histoire des textes relatifs à son organisation, dont le premier est l'arrêté du 14 octobre 1884, portant loi sur les bureaux et les imprimeries, qui stipulait, dans son préambule, la liberté de presse et de l’édition, en passant par l'arrêté du 6 août 1936, qui affirmé, dans son premier chapitre, que les industries de l'imprimerie et du livre sont libres, ainsi qu'un certain nombre d'autres textes, dont celui du 9 février 1956, relatif à l'imprimerie, la librairie et la presse.


Le président de la République a rappelé que l'histoire de la presse tunisienne est ancienne et que le désir de liberté d'expression des Tunisiens est plus ancien que ces textes.


La réunion a aussi été l'occasion de parler d'un certain nombre de journaux et de périodiques qui ont été publiés en Tunisie, du journal "al Hadhira", ainsi que d'un certain nombre d'autres journaux, dont justement La Presse et Assabah. "La plupart de ces journaux ont joué un rôle historique dans le mouvement de libération nationale", a souligné le chef de l'Etat.


D'autre part, le président de la République a mis l'accent sur la liberté de pensée, qui est le premier prélude à la liberté d'expression.

 

"Le peuple tunisien fait bien la différence entre les libres penseurs attachés à leur patrie et ceux qui prétendent défendre la liberté d'expression", a-t-il encore relevé.